i can't stop ✱ Jazraël

**◇ à new york depuis** : 23/02/2015

James & Azraël

Est ce que ça virait à l'obsession ? Peut être. Mais en même temps, qui pourrait te blâmer ? Sûrement personne. Ce serait égoïste et perfide. T'avais le droit de faire ça, de chercher, de fouiller. Peu importait à quel point ça pouvait être nocif pour ta santé, il fallait que tu retrouves Sarah. Il fallait que tu saches ce qui lui était arrivée. C'était vital, constamment dans ta tête. T'en avais besoin. Rien n'irait bien tant que tu ne saurais pas et peu importait à quel point ça pouvait te rendre dingue. Tu voulais des réponses. Encore et toujours des réponses. Tu te fichais bien du danger, des interdictions, des avertissements. Tu faisais ce qui te semblais juste et puisque les flics étaient un tas d'incapable, tu ne comptais plus que sur toi même. Et sur Loë aussi parfois, y avait trop de ressemblance entre vous et pas seulement physique. Alors deux hackeuses, ça valait toujours mieux qu'une. Assise devant l'écran de ton ordinateur, les yeux rivés sur les codes et les images, tes doigts tapaient à toute vitesse sur le clavier ouvrant des dizaines et des dizaines de fenêtre. Oui, encore une fois, c'était illégal. T'étais en train de craquer des archives dont tu n'avais pas l'autorisation d'accès et tout ça en t'infiltrant ni vu ni connu dans des systèmes qui t'étais de base interdit. Ni vu ni connu. Tu ne te ferais pas attraper, y avait pas intérêt. Plongée avec intensité, tu cherchais tout ce qui pourrait avoir un rapport avec Sarah. Une vidéo, une photos, un témoignage, un signe. TOUT. T'avais besoin de ça. Besoin de savoir qu'elle était là, quelque part. La porte s'ouvrait d'un coup et tu sursautais fermant tout précipitamment. Trop tard. James te faisais face et t'arborais un sourire innocent sachant pertinemment qu'il n'était pas dupe. T'avais pourtant promis d'arrêter mais, c'était plus fort que toi. Fallait que tu le fasses. C'était comme ça. « Un jour tu prendras l'habitude de frapper. » Peut être le jour où tu le ferrais toi aussi. Ouais, donc c'était pas demain la veille.

**◇ à new york depuis** : 12/02/2015

I can't stop

EZRAËL & JAMES

« Papa, tu me manques ! Tu reviens quant à la maison ? » Cette question me fit mal ! j'avalais ma salive avant de répondre doucement à ma fille de quatre ans qui ne comprenait pas pourquoi j'étais partis aussi loin d'elle. « Ma puce, c'est compliqué et je ne reviendrais pas à la maison d'aussitôt ! Mais sache que papa t'aime très fort et que tu viendras bientôt découvrir le petit appartement de papa, tu es contente ? » Dis-je avec une petite voix tremblante. Il y un petit blanc entre nous avant qu'elle répondit avec joie, ce qui lui fit pleinement sourire. « Ouiiii ! Maman m'a dit que je viendrais passer mes vacances à la maison ... Papa je dois te laisser je vais à l'équitation » J'étais en train de marcher en direction de l'appartement de ma rousse préférée quand j'avais entendu le téléphone sonner. « D'accord ma puce, je t'aime très fort & amuse-toi bien surtout ! » J'eûs à peine le temps de l'entendre me répondre qu'elle raccrocha. Je me stoppais nettement avant de regarder l'horizon ! Toutes ses histoires était en train de me tuer peu à peu et ce n'était pas toujours facile de faire ce petit sourire innocent. Ma fille me manquer, mon fils et je ne cachais pas à ma soeur que la mère de mes enfants me manquait aussi. New York est pour moi une occasion d'écrire un autre chapitre et de réussir à faire mon deuil mais c'était impossible. J'ouvris la porte de l'immeuble, j'étais venu tellement de fois en deux mois que j'avais finis par l'apprendre par cœur. Je pris directement la direction des escaliers pour monter les étages un à un. Je ne mis pas longtemps avant d'arriver devant la porte de mon amie, je ne lui avais pas prévenu, comme à chaque fois, mais ça faisait un petit moment que je ne l'avais pas vu (48 heures maximum). Je pris la poignet pour ouvrir la porte. « Salut salut ! » Une fois la porte refermer, je pris la direction du séjour ! Je n'étais pas crétin, je savais très bien qu'elle essayait de me le cache avec son petit air innocente. Je soupirais avant de la regarder droit dans les yeux et avec un air presque déçus de ses faits et geste ? « Ne me dit pas que tu étais en train de faire ce que je crois ? »

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**◇ à new york depuis** : 23/02/2015

James & Azraël

En même temps il y avait eu cet espèce de coup de foudre entre vous. Ce truc qui faisait qu'en l'espace de deux mois, il était devenu la personne qui te connaissais sûrement le mieux et vice versa. Alors ouais, ça pouvait paraître étrange mais c'était comme si vous aviez grandis ensemble et que les règles de politesse n'existait plus. La preuve était qu'il ne frappait même pas avant d'entrer chez toi et au final, ça te choquais pas plus que ça. Parce que oui, quand tu allais chez lui tu faisais exactement la même sans te soucier de le trouver dans une position inconfortable. A agir comme ça, tu finirais sûrement par le voir d'une façon qu'il ne valait mieux pas mais autant dire que ça te gênais pas. « Salut salut ! » Tu continuais à sourire un peu bêtement alors qu'au final, tu savais très bien qu'il n'était pas stupide et qu'il n'allait absolument pas se laisser berner par ce sourire angélique de ta part. « Ne me dit pas que tu étais en train de faire ce que je crois ? » Tu roulais des yeux avant de pousser un soupir. En fait, James avait un don. Celui de te chopper à chaque fois et de toujours réussir à savoir quand tu voulais cacher un truc ou pas. C'était agaçant par moment. Genre vraiment agaçant mais qu'est ce que tu pouvais y faire. « Ok, j'suis exactement en train de faire ce que tu penses mais.. J'suis sur une piste. » Comme bien des fois mais, tu voulais y croire encore. Peut être que cette fois ci serait la bonne. Du moins, tu croisais les doigts pour. Et puis il te resterais pas grand chose si tu laissais tomber ton espoir. « Faut vraiment que je la retrouve, tu comprends ? » Et puis sûrement que pour la peine t'aurais le droit à un grand discours moralisateur pour te montre à quel point c'était dangereux et tout les ennuis que tu pouvais t'attirer mais.. De toute manière, il savait très bien que tu finirais par recommencer.

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I can't stop

EZRAËL & JAMES

J'étais très proche de la rousse, elle était presque une soeur pour moi ! Non. Ce lien qui nous unissait était quelque chose de plus fort. Mon intégration à New York ne serait pas la même sans elle et je savais très bien que quand la petite Alexia fera son arrivée dans la grosse pomme, elle passera forcement par la case de la rousse. Le fait que nos vies ne soient pas si simple que ça, c'est ça le point comment qui nous renforce chaque jour et quand elle m'avait apprit sa maladie, j'avais eus de la peine pour elle. C'était dommage que de telle personne est a subir ce genre de maladie grave. Et puis la disparation de sa soeur avait été tragique pour elle. J'aurais sûrement été dans le même état que elle si jamais j'étais à sa place. Quand j'étais rentré dans son appartement, comme à la façon Friends, elle était devant son ordinateur avec son petit air de je n'ai rien fait, ce n'est pas moi. Je levais les yeux aux ciel avant de croiser mes bras contre ma poitrine. « Oui comme à chaque fois et un jour cette piste t'emmènera tout droit derrière les barreaux. » Je m'inquiétais pour elle et je n'aimais le fait qu'elle se mêle de ce qui ne lui regarde pas, enfin, qu'elle continue de chercher. Il soupira pour reprendre son petit discoure que je n'arrêtais pas de lui dire. « Azraël, arrête ! Tu vas vraiment finir par te faire choper et ça va aller mal pour toi. Laisse la police faire son boulot. Essaye d'avancer ... De ... vivre ! En faisant ça tu te fais du mal ! Éteint moi ça ! » Dis-je avant de venir m'installer à côté d'elle.

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**◇ à new york depuis** : 23/02/2015

James & Azraël

Demain. Après demain. C'était comme si tu étais incapable de t'en empêcher, incapable d'arrêter. Et tout les gens au courant te répétais sans arrêt la même chose mais.. Tu ne pouvais pas abandonner. C'était le genre de truc qui t'aidais à tenir le coup, te dire que t'avais peut être une chance de la retrouver. Tu pouvais pas juste laisser tomber, c'était pas possible. Et peu importait à quel point ça pouvait être destructeur, t'avais encore de l'espoir. T'avais besoin de cet espoir. « Oui comme à chaque fois et un jour cette piste t'emmènera tout droit derrière les barreaux. » Tu levais les yeux au ciel poussant un soupir. Tu savais très bien qu'il disait ça pour toi, qu'il cherchait seulement à t'aider mais.. C'était agaçant. Parce qu'il continuerait à tenter de t'en dissuader alors que tu n'arrêterais pas tes recherches. C'était comme ça. « Azraël, arrête ! Tu vas vraiment finir par te faire choper et ça va aller mal pour toi. Laisse la police faire son boulot. Essaye d'avancer ... De ... vivre ! En faisant ça tu te fais du mal ! Éteint moi ça ! » Il venait prendre place à côté de toi alors que t'éteignais l'ordinateur. Tu le rallumerais une fois qu'il serait partit, voilà tout. « Ça fais trois ans. Si la police faisait son boulot, Sarah serait peut être rentrée. » Ouais, ils avaient juste abandonnés et toi, tu pouvais pas concevoir ça. Il en était hors de question. « Tu pourrais toujours venir me rendre visite en prison, t'en fais pas. » Ouais, peut être que la plaisanterie n'était pas vraiment de très bon goût. Tu te pinçais doucement les lèvres avant d'inspirer profondément. T'adorais James, vraiment. Y avait eu ce coup de foudre entre vous et merde, c'était la personne la plus proche de toi mais pour ce sujet là, vous n'arriveriez pas à vous mettre d'accord. « J'peux pas la laisser tomber.. »

**◇ à new york depuis** : 12/02/2015

I can't stop

EZRAËL & JAMES

Je la regardais doucement avant de venir m'installer auprès d'elle. Je ne cachais pas mon inquiétude pour elle, je n'avais pas envie qui lui arrive des ennuis à cause de ça son obsession de vouloir retrouver sa petite soeur. Elle vivait avec le manque de sa soeur depuis trois ans et la disparition d'un proche ce n'est pas simple du tout, mais elle n'avait pas le droit de faire ça. Quand je l'avais surpris la première fois, on c'était un peu disput à ce sujet, c'est peut-être là où je me suis rendu compte qu'elle comptait beaucoup pour moi. Je tournais la tête vers en l'écoutant parler. « Azraël, elle va rentrer j'en suis sûr. Elle sait très bien que vous l'aimiez et qu'un jour elle sera près de vous, c'est ce qui la rend plus forte depuis sa disparition. » Je fis un petit sourire à mon amie avant de m'avancer vers elle pour lui faire un bisou sur son front. Avant d'enlever ma veste et de la mettre à côté de moi. « Oui, mais non je ne viendrais pas ! Avec ta tenut orange tu ressemblerais à une carotte et ce sera affreux pour mes yeux tu t'imagines même pas » J'avais prononcé tout cela avec un aire humouristique. Bien-sûr que je serais présent pour elle si jamais elle avait des soucis avec la justice. Je finis par la prendre dans mes bras avant de la serrer contre moi et de lui dire doucement. « Tu ne l'as laisses pas tombé ne t'inquiète pas. »

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James & Azraël

Et si t'abandonnais, si tu arrêtais tes recherches, tes hackage et tout ce qui allait avec, c'était comme si tu la laisser tomber elle. T'avais pas le droit de faire ça, tu ne pouvais pas. Au fond de toi, tu n'arrêtais pas de te dire qu'elle devait être terrifiée. Qu'elle devait avoir peur et qu'elle priait chaque seconde pour que quelqu'un la trouve. Pour toi, il était impossible qu'elle soit morte. Tu l'aurais sentis dans le cas contraire, alors oui, elle était vivante et tu n'avais pas le droit de la laisser dans ce cauchemar. Déjà trois ans. T'avais du mal à te rendre compte de tout ça, que tant de temps étaient passés depuis ce fameux jour où tout avait viré au désastre. Au final, tu vivais un calvaire depuis. T'étais totalement obnubilée par ça et ton désir de comprendre. Tu voulais savoir, savoir qui avait pu faire ça et pourquoi et tu ne t'arrêterais pas. Tu ne pouvais pas. « Azraël, elle va rentrer j'en suis sûr. Elle sait très bien que vous l'aimiez et qu'un jour elle sera près de vous, c'est ce qui la rend plus forte depuis sa disparition. » C'était dinque ce que la souffrance pouvait rapprocher. Du moins, c'était exactement ce qui c'était passé avec James. Vos problèmes, vos tourments.. Tout ça avait permis votre rapprochement et parfois, t'avais la sensation de le connaître depuis beaucoup plus longtemps que deux misérable mois. « Elle ne rentrera pas si personne ne la trouve. Et tout le monde semble avoir abandonné alors je peux pas.. Tu ferais quoi toi ? J'sais très bien que tu t'arrêterais pas. » Il avait une force de caractère tout comme toi et non, tu savais qu'il ne laisserait pas tomber. Fallait qu'il comprenne, qu'il se mette dans ta position. Un sourire venait tout de même étirer tes lèvres à son semblant de blague sur les tenues prisonnière et god, il avait pas tord. Ce orange jurerait atrocement avec tes cheveux, il n'y avait aucun doute. Et finalement, ses bras venaient t'encercler comme pour te donner un peu du réconfort dont tu avais grandement besoin. « Je l'ai abandonné quand j'ai pas empêcher ça. » T'étais arrivée trop tard, t'avais eu un temps de réaction trop long alors forcément, c'était ta faute.

**◇ à new york depuis** : 12/02/2015

I can't stop

EZRAËL & JAMES

Ezraël et moi c'était maintenant, impossible pour nous séparer. On était devenu un peu comme tic & tac, unis comme les deux doigts de la main. Elle était peut-être la seule avec qui je m'étais pas masque, elle avait fait la même chose avec moi. Elle était un peu comme la petite soeur que je n'ai jamais eu étant le dernier de la famille Steetler je n'avais jamais vraiment connu ce lien. Je ne voulais pas qu'il lui arrive une couille à cause de ses bêtises, c'est vrai que je radote souvent sur son hobby mais c'était pour elle et peut-être pour moi aussi. Elle était mon pilier dans cette ville et il était hors de question que ce pilier s'effondre. Mon départ de Los Angeles n'avait pas été uniquement négatif. En écoutant sans question attentivement j'ouvris ma bouche, mais aucun son ne sortit. Elle avait raison sur toute la ligne, si jamais j'étais à sa place je ne renoncerais pas, je mènerais mon enquête personnel. « C'est faux, c'est juste l'impression que tu as, mais ta famille à autant envie de toi. Ne t'imagine pas le contraire une seule seconde. Tu as raison, je chercherais ma soeur quoi qu'il arrive ... » Ma soeur était toute ma vie, elle avait été là quand j'avais besoin de ma famille, elle était restée à Los Angeles pour la naissance de chacun de mes enfants, oui je pourrais mourir si, illui arrivait quelque chose de grave. Je pris la rousse dans mes bras. Je savais que ce n'était pas de sa faute et qu'elle n'y était pour rien ! Je me décalais pour la regarder droit dans les yeux. « Culpabilise pas, tu as fait ce que tu pouvais ! Rien n'est de ta faute dans cette histoire. Tu n'avais pas prévu ça. Je te le répète encore une fois, ce n'est pas ta faute. On ne sait jamais ce que la vie nous réserves et qu'un moment de joie peu basculé en quelque instant. » Je lui fis un bisous pour la réconforter sur sa joue avant de la reprendre dans mes bras. « Crois-moi ... ce n'est pas de ta faute »

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James & Azraël

Même si t'étais arrivée à temps, tu n'avais aucune idée de si oui ou non tu aurais pu la sortir de là. Après tout, t'étais qui pour résister à des kidnappeurs ? Personne. Mais tu ne saurais jamais comment les choses auraient pu se passer puisque t'avais rien fais. T'avais mis des plombes à sortir de cette foutu voiture et.. Il était trop tard. Elle s'était évaporée dans la nature, comme ça. Personne n'avait jamais réussit à retrouver sa trace, y avait même pas le moindre indice alors ouais, continuer à chercher était tout ce qui te restais. Il fallait que tu la trouves, vraiment. Tu ne pourrais pas aller bien tant que ce ne serait pas le cas. Pourtant, tu savais que James ne cautionnait pas du tout ça. Peut être faudrait-il que tu te montres plus vigilante histoire qu'il ne sache pas que tu continuais à te donner corps et âme dans tout ça. Ouais, c'était peut être la solution. Tu voulais pas te battre avec lui à cause de ça. Depuis que tu avais fais sa rencontre, depuis qu'il était arrivé à New York, pas mal de chose avait changés. Et c'était en majorité grâce à lui. Alors oui, t'avais besoin de sa présence et tu ne voulais pas que ton entêtement finisse par vous éloignez. « J'sais que parfois j'tourne en rond mais.. J'suis convaincu que je vais finir par trouver quelque chose et cette piste.. C'est peut être le début. » Tu savais pas au final si tu cherchais à le convaincre lui ou si c'était plutôt toi. T'avais besoin que cette piste amène quelque part parce qu'il était évident que chaque échec était de plus en plus dur à supporter. Tu l'écoutais te parler alors qu'il répétait que ce n'était pas de ta faute mais, il pourrait pas enlever ce sentiment de culpabilité que tu ressentais chaque jour. Il ne pouvait pas le retirer. « Et toi alors ? Raconte moi tout ce que j'ai pu manquer. » Ouais, même si ce n'était que 48 heures, t'avais forcément manqué des choses.

**◇ à new york depuis** : 12/02/2015

I can't stop

EZRAËL & JAMES

Il savait très bien de quoi il parlait à ce moment précis. C n'était pas sa faute à elle, elle n'avait pas eu de chance. Quand il avait passé ce feu qui venait de passer au vert, il n'avait pas prévu qu'une voiture leur fonce dedans, car il a griller ce p*tain de feu rouge. Il culpabilisait tous les jours de ne pas être enterré six pieds sous terre à la place de son fils. Quand Claire lui avait remis les papiers du divorce, il aurait pu faire une tentative de suicide, mais une seule chose lui en empêcher, sa fille. Alexia souffrait beaucoup de la disparition de son grand-frère. Elle ne comprenait pas pourquoi il ne rentrait plus le soir, pourquoi sa maman restait enfermé une bonne heure tous les soirs dans la chambre de son grand-frère et elle ne comprenait pas pourquoi son papa ne pouvait plus marcher tout seul. Ce n'était pas facile pour la petite fille. Alors, il comprenait la réaction de Azraël et l'envie de retrouver sa petite soeur. Il l'avait prit dans ses bras pour la réconforter. Il espérait pour elle et sa famille que la petite Sarah soit vivante. Il ne pouvait pas faire semblant de s'intéresser car si il pouvait l'aider il le ferait volonté pour sa petite rousse préféré. « Et qu'est-ce que tu as trouvé cette fois-ci ? » Oui, il voulait quand même savoir ce qu'elle avait trouvé. C'était bizarre ce qui se passait entre elle et lui. Un coup de foudre inattendue, il n'avait jamais eu ce genre de lien avec n'importe qui, même avec ses amis californiens il n'était pas comme ça. Il haussa les épaules avant de lui dire : « Ma princesse m'a appelée sur le chemin, elle voulait savoir quand est-ce que je revenais à la maison car je lui manquais. » C'était très touchant, il avait beau essayé de lui faire comprendre qu'il ne rentrera pas tout de suite, elle trouvait toujours un truc à dire. « Elle me manque et j'ai hâte que ses vacances arrivent, comme ça elle l'est passe avec moi. »

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**◇ à new york depuis** : 23/02/2015

James & Azraël

Et il serait peut être temps de parler un peu de lui puisque s'attarder sur toi commençait à devenir fâcheux. Ce qui était plus ou moins le quotidien quand deux personnes plus que têtue restait ensemble. Bien sûr, tu savais qu'il faisait ça uniquement dans ton intérêt et qu'il était persuadé que ce serait le mieux pour toi tout comme toi, tu aurais très certainement cherchée à le protéger s'il avait eu dans l'idée de défier la loi. Mais il ne t'aurais pas écouté tout comme toi, tu ne l'écoutais pas. Et c'était pas seulement pour l'envie d'emmerder le monde en ne suivant aucun conseil mais plutôt parce que parfois, tu préférais faire tes propres choix. Quand Sarah avait disparu, tu t'étais jurée de faire tout ce qui était en ton pouvoir pour la retrouver et forcément, tu continuais même si les choses devenaient beaucoup plus compliqués après tout ce temps. D'ailleurs, tu ne pouvais t'empêcher d'esquisser un sourire quand tu le voyais s'intéresser à ta trouvaille. Il était inchangeable en fait. Et t'aimais le fait que malgré tout, il continue à s'intéresser à tout ça. Rapidement, tu rallumais l'écran pour lui montrer ta dernière trouvaille. « La semaine ou Sarah a disparut, il y en a eu trois autres. Même âge, même taille, même morphologie et toute à New York. De la même façon. Y a tout un dossier sur ça complètement crypté, j'suis encore en train d'essayer de l'ouvrir. Mais c'est peut être un début, pas vrai ? » Tu croyais pas aux coïncidence et si ce dossier était si bien caché, c'était forcément pour une raison. Enfin, tu poussais un soupir alors qu'il reprenait la parole avant d'esquisser un sourire. « J'veux absolument la rencontrer, tu promets ? » Il ne passait pas un seul jour sans qu'il en parle alors forcément, tu voulais voir sa fille si jamais elle venait à New York. « T'as déjà essayé.. D'avoir la garde ? »

**◇ à new york depuis** : 12/02/2015

I can't stop

EZRAËL & JAMES

À chaque piste, il voulait savoir ce qu'elle avait trouvé. Ils avaient beau se disputer sûr ce sujet, il savait très bien que c'était important pour l'étudiante. Qui ne serait pas à sa place aussi si jamais un tel malheureux arrivait à cette famille. Il s''intéressait à ces nouvelles trouvailles, même si cela n'a jamais rien mené pour le moment. Il ne voulait pas prendre la jeune femme, enfin, il ne voulait pas qu'elle pense que ça ne l'intéresse pas. Elle avait besoin d'être soutenu par ses amis, en tout cas, par moi. Si elle lui demandait, il serait prêt à aller sur place avec elle. En tout cas, il lui avait toujours dit de ne jamais aller seul quelque part quand il s'agissait de ça, elle était une personne fragile et elle devait avoir quelqu'un pour la protéger. Il se mit à regarder l'écran de l'ordinateur, elle venait d'ouvrir les dossiers et il lit à toute vitesse la fiche de renseignement, c'était la seule chose qui pouvait voir du dossier. « Ce n'est peut-être pas une coïncidence. Tu comptes faire quoi ? Tu veux aller voir les parents peut-être qu'ils pourront peut-être t'aider ? Tiens, celle-là habitait dans l'immeuble d'en face du mien. » Remarque t-il avant de regarder la jeune femme. Il lui fit un sourire avant de se rendre compte qu'il était en train de lui proposer son aide. « Ce que je te propose, Je t'aide avec cette piste. Si elle ne mène à rien t'arrête et tu essaies d'avancer, d'accord ? » Il venait de la regarder droit dans les yeux, bien-sûr il savait très bien qu'elle continuera tout de même, mais il voulait qu'elle essaie de vivre, pour sa petite soeur et surtout pour elle. « Ne t'inquiète pas pour ça. Je te promets que tu rencontras ma princesse et je sais aussi que vous allez vous adorer toutes les deux. » Enfin il espérait que ce soit le cas. Il sourit avant de se lever avant de proposer un verre à son amie, il était souvent présent donc il connaissait chaque chose à sa place jusqu'au placard de la rousse. « Je crois qu'on a besoin d'un verre tous les deux ! » Il devenait de plus en plus accros à cette drogue, l'alcool. Bien-sûr, il avait toujours une flasque avec lui et qui ne sortait jamais pendant les cours, il tenait trop à son boulot. « J'en en pensais ... mais je ne sais pas. Alexia à tous ses amis à Los Angeles et je ne ... voudrais pas ... que Claire se retrouve toute seule ... J'ai quand même tué notre premier enfant et si je lui enlève notre dernièreje vais finir par me retrouver six pieds sous terre. »

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**◇ à new york depuis** : 23/02/2015

James & Azraël

Parfois, tu n'osais pas vraiment lui parler de certaines choses. Pas parce que tu avais des sujets tabou avec -bien au contraire- mais plutôt parce que t'avais peur de le blesser. Lui aussi avait un passé très difficile et il fallait avouer que ce n'était pas toujours évident de discuter normalement de ça. Toi, par exemple, tu avais comme sujet "bloquant", ta maladie. Et d'ailleurs, tu n'en parlais pour ainsi dire, jamais. Alors forcément, quand quelqu'un venait à prendre la parole sur ça, tu avais la fâcheuse tendace à te plonger dans un mutisme effrayant pour ne pas avoir à discuter. Et non, ça n'avait rien à voir avec le fait que t'étais en plein déni mais plutôt parce que c'était trop douloureux. T'avais bientôt vingt deux ans et toujours aucune greffe à l'horizon. Malheureusement, tu savais ce que ça signifiait. Ta durée de vie raccourcissait considérablement et pour le moment, tu n'avais rien pour y échapper. Et ouais, t'étais totalement terrorrisée par tout ça. Mais tu préférais le garder pour toi tentant de profiter de ce qui te restait. « Faut déjà que je craque tout ça pour en savoir plus et ensuite j'aviserais. » Mais effectivement, aller questionner les parents restaient une bonne tactique pour tenter d'avoir leurs infos personnelles. Tout était bon à prendre de toute façon. T'esquissais un petit sourire juste avant qu'il ne tente de marchander encore une fois avec toi. « J'sais pas si je pourrais.. » T'évitais son regard sachant très bien que vous étiez plus ou moins sur un sujet fâcheux. Mais c'était comme ça, tu ne pouvais pas lui promettre de ne plus rien tenter. « J'en doute pas une seule seconde. Il me tarde déjà qu'elle soit là. » Ouais, pour le coup tu partageais son entouthiasme. Peut être parce que t'aimais le voir heureux et que parler de sa fille était le genre de truc qui lui collait un sourire radieux sur le visage. Ouais, ça devait être ça. « Totalement d'accord. » Un petit remontant ne pouvait que te faire du bien même si généralement, tu tentais de ne pas trop abuser sur tout ça. C'était pas spécialement bon pour toi. « Tu sais, parfois il faut penser à son propre bonheur et pas seulement à celui des autres. Pourquoi tu ne demanderais pas à Alexia ce qu'elle voudrait ? J'suis sûre qu'elle aime pas être éloignée de toi comme ça. »

**◇ à new york depuis** : 12/02/2015

I can't stop

EZRAËL & JAMES

James ne connaissait pas vraiment New York, il en avait déjà entendu parler de la grosse pomme. Il était un grand fan de la série Friends, quand il était jeune il ne loupait pas un épisode de cette série humoriste avec sa grande soeur. Seulement, il n'avait jamais envisagé qu'un jour il mettrait un pied dans cette grande ville et surtout pour refaire sa vie. Il s'était toujours dit qu'il ne partirait jamais de sa ville natal, il avait tous ses amis là-bas, ses parents et surtout sa fille. Quand il avait parlé à ses parents de cette opportunité d'enseigner dans cette grande université, ses parents l'ont encouragé à continuer sa vie. Ils avaient très bien compris que leur fils n'était plus le même homme depuis cet accident et ils pensaient que partir à l'opposer de ses problèmes pourrait peut-être le faire avancer. Vivre dans cette grande ville n'était pas toujours simple. Quand il avait fait la rencontre de la rousse, sûr le coup, il n'avait pas pensé qu'il serait proche d'elle. Sauf qu'elle avait réussi à lire en lui comme si ils se connaissaient depuis des années. « D'accord et ben tu me tiens au courant de ce qu'il y a dans ses dossiers alors ? » Il essayait, comme toujours, mais il voulait vraiment quelle avance, enfin qu'elle vive sa vie pour elle sans être derrière son ordinateur avec tous ses codes dont il ne comprenait rien. « Essaie au moins, fait-le pour elle ... » Dit-il avant de taper son épaule contre la sienne pour la faire basculer doucement. Il avait hâte de voir sa fille, de lui montrer la ville d'aller jouer dans central park avec elle. « Je t'appellerais promit on s'organisera un petit truc tous les trois et aussi comme ça tu taperas à la porte avant d'entrer. » Il s'était levé de sa place avant de lui proposer un petit remontant qu'elle venait d'accepter. Il l'écouta parler. Il sait très bien quelle avait raison, mais il était comme-ça il ne voulait pas plus lui faire du mal. « Je ne sais pas trop ... elle a tous à Los Angeles. Ses amis, sa mère et toutes ses activités et je pense qu'elle serait un peu perdu à New York. » Il se dirigea vers la cuisine pour aller chercher deux verres. Il prit la première bouteille qu'il avait sous la main pour remplir les deux verres. Il reprit le chemin inverse avant de lui tendre. « Et voilà pour toi ma belle »

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